Les tapis persans

  1. Souk de Shiraz

    Dans le souk de shiraz, ce ne sont pas les tapis qui manquent !
  2. Tapis de Naïn

    Naïn est une petite ville du centre de l'Iran situé à mi-chemin entre Ispahan et Yazd qui produit
    des tapis aux décors floraux avec des couleurs beige, ivoire, blanc associés au bleu saphir.
  3. Boutique de tapis persan

    Il existe de nombreux tapis : Naïn, Isfahan, Shiraz, Ghom, Tabriz, Ardebil, Hamadan...
  4. Tapis et Kilim

  5. Kilims

    Des tapis et aussi des kilims...
  6. Tapis avec motifs floraux

    Les motifs sont souvent en rapport avec des motifs floraux.
  7. Tapis avec motifs floraux

    Ici des autres motifs floraux sur un fond bleu clair
  8. Magasin de tapis persans

    Les tapis iraniens d'excellente qualité peut compter jusqu'à 10 000 nœuds au décimètre carré.

Histoire des tapis persans

Le tissage du tapis persan remonterait à l’âge de bronze et continue aujourd’hui de faire partie intégrante de la culture et de l’art persans. En 1949, la découverte d’un tapis Pazyryk, au cœur des glaces de la vallée Pazyryk, sur les hauteurs d’Altaï en Sibérie, démontre l’ancienneté de cet art. Les fouilles ont été menées par des archéologues russes dans le caveau d’un prince scythe et les résultats des différentes analyses ont montré que cette œuvre rare fut réalisée au Vè siècle.

En 539 avant notre ère, au moment de la conquête de Babylone par Cyrus le Grand, des tapis persans ont été découverts dans cette grande cité. D’après l’histoire, ce fut à cette époque que cet art a été introduit en Perse. Toutefois, il n’a connu un véritable essor que durant le règne de la dynastie safavide, qui a marqué l’histoire perse au XVIe siècle.

Aujourd’hui, environ 1500 exemplaires de ces réalisations sont éparpillés dans des musées et collections privées. Si la production de tapis persans a connu un déclin durant les deux guerres mondiales, elle a repris sa place dans le domaine des arts, à partir de 1948.

Les différents types de tapis persans

En Iran, le tissage de tapis est une affaire de toutes les générations successives. Chacune d’entre elles a apporté sa contribution pour la diversification des types et des tailles de cet art du nouage. Les turcophones se sont spécialisés plutôt dans le nœud de Ghiordès, tandis que les persanophones se sont penchés vers le nœud Senneh. Les régions où sont tissés les tapis donnent souvent leurs noms à cet objet d’art.

A Isfahan, les tisseurs axent leurs œuvres sur la variété des motifs et des matières utilisées. Ils produisent des tapis finement tissés, à partir de nœuds Senneh, extrêmement denses. En général, les artisans utilisent une chaîne à partir de fils de soie et s’inspirent des mosaïques des mosquées, de l’aménagement des jardins ou de l’architecture des palais existants. 

A Naïn, les artisans se servent en général de motifs à médaillon central, particulièrement à dessins floraux, ainsi que des arabesques.

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