L'artisanat iranien

  1. Cuivre gravée

    Tout est encore gravé à la main !
  2. Mosaïque traditionnelle - Khatam

    Khatam signifie "incrustation". Importée de Chine et particulièrement mis en valeur par le savoir-faire perse,
    cet artisanat existe depuis plus de 700 ans.
  3. Cuivre gravée

    Jarre de cuivre gravée. Un travail minutieux.
  4. Tapis persans

    Le tapis persan est la plupart du temps en rapport avec le jardin persan : plein de fleurs, d'oiseaux et d'animaux.
  5. Chaussures iraniennes

    Chaussures pour femmes très stylées dans le bazar Vakili

Les tapis et kilims iraniens

Les Iraniens se sont inspirés de leur culture pour confectionner des tapis qui en font aujourd’hui leur renommée. Le tapis persan est fortement égaillé de motifs floraux et d’animaux, à l’image du jardin persan. Les tisseurs persans savent jouer sur les couleurs pour donner un relief quasi palpable à leurs œuvres. Extraits de plantes sauvages, ces couleurs varient du rouge carmin au bleu marine, en passant par les teintes blanches ivoire. Le lavage du tapis à peine tissé avec du thé lui donne une texture très douce. Parmi les nombreux types de tapis iraniens, citons le Gabbeh et le Kilim, connus pour la précision du nombre de nœuds.

La céramique

Selon certaines études, la poterie est l’une des plus anciennes réalisations artistiques de l’homme. En Iran, l’histoire de la poterie remonte à plus de 8 000 ans, prouvée par la découverte d’objets en terre cuite dans des milliers de sites archéologiques. À Sialk et à Jiroft, des fouilles ont permis de mettre à jour des milliers de pièces de collection. Les spécialistes ont relevé la spécificité de ces œuvres à travers la variété de leurs couleurs et de leurs expressivités.

Le cuivre émaillé

L’émaillage, minâkâri ou « miniature de l’incendie », est l’une des pièces maîtresses de l’artisanat iranien. La province d’Isfahan a été la première à utiliser cet art de décoration des métaux, et aujourd’hui encore, il y est fortement répandu. Les Iraniens se servent en général du cuivre pour apposer une couleur vitreuse, se cristallisant sous l’effet d’une forte chaleur. On peut distinguer trois sortes de minâ, notamment la peinture émaillée, en carreaux et en cavité émaillée. Ce dernier type de minâ est le seul qui soit encore utilisé à Ispahan.

La marqueterie

L’utilisation de la marqueterie, ou l’art de la décoration à l’aide de morceaux de bois taillés à multi-côtés, a débuté à l’époque safavide, c’est-à-dire entre 1501 et 1722. Les artisans prennent généralement du bois coupé pour les assembler à l’aide de cordons ou de colles, après avoir pris soin de leur donner des formes triangulaires. Par souci d’esthétique et pour mettre les couleurs en relief, ils utilisent également d’autres matériaux, comme les métaux, l’os ou le miroir. L’application de vernies sur les œuvres d’arts tels que les coffrets et les cadres complètent l’art de la marqueterie.

iran-surmesure